Produit par la compagnie Das Unheimliche.
Variations sur l’amour
Résidences de création au Doc! et aux Mains d’oeuvres entre octobre 2017 et avril 2018.
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Les variations sur l’amour sont nées dans une boite noire, à l’abris des regards et des aléas extérieurs. Dès les premiers moments de création, nous avons déterminés des éléments permanents tels que l’utilisation d’une machine à fumée, l’existence d’une image manquante et les oscillations lumineuses de projecteurs à filaments. De ce dispositif volontairement brut et minimaliste, nous avons développé un système de variation constante où l’espace n’est pas amené à se figer. Il est constamment moteur de nouvelles images, dispositifs et adresses. A travers cette envie de se tourner vers une scénographie de contexte - en choisissant un espace pour ses particularités propres et en l’exploi-tant comme tel - nous cherchons à tâtonnement ce qui pourrait être le lieu de la rencontre amoureuse. Celle de Mésa et Ysé bien sur, mais aussi celle qui a lieu lors d’un évènement spectatoriel entre l’équipe artistique et les spectateurs. Refuser le décor et l’illustration, c’est une façon de laisser place aux corps, aux mots et aux ombres mais aussi et surtout de développer une position d’écoute et de réception singulière chez le spectateur. Pousser la porte, c’est avant toute chose entrer dans un espace sensible ; façonné de sons, de lumières, d’odeurs et d’images. En perpétuelle mutation, notre recherche scénique et spatiale prend la forme d’une histoire de variations temporelles, de contre-points multiples et de distorsions de la réalité.
Performance, théâtre
Résidences de création au Doc! et aux Mains d’oeuvres entre octobre 2017 et avril 2018.

Les variations sur l’amour sont nées dans une boite noire, à l’abris des regards et des aléas extérieurs. Dès les premiers moments de création, nous avons déterminés des éléments permanents tels que l’utilisation d’une machine à fumée, l’existence d’une image manquante et les oscillations lumineuses de projecteurs à filaments. De ce dispositif volontairement brut et minimaliste, nous avons développé un système de variation constante où l’espace n’est pas amené à se figer. Il est constamment moteur de nouvelles images, dispositifs et adresses. A travers cette envie de se tourner vers une scénographie de contexte - en choisissant un espace pour ses particularités propres et en l’exploi-tant comme tel - nous cherchons à tâtonnement ce qui pourrait être le lieu de la rencontre amoureuse. Celle de Mésa et Ysé bien sur, mais aussi celle qui a lieu lors d’un évènement spectatoriel entre l’équipe artistique et les spectateurs. Refuser le décor et l’illustration, c’est une façon de laisser place aux corps, aux mots et aux ombres mais aussi et surtout de développer une position d’écoute et de réception singulière chez le spectateur. Pousser la porte, c’est avant toute chose entrer dans un espace sensible ; façonné de sons, de lumières, d’odeurs et d’images. En perpétuelle mutation, notre recherche scénique et spatiale prend la forme d’une histoire de variations temporelles, de contre-points multiples et de distorsions de la réalité.
Note d’intention, mars 2018.
Elise Villatte
Elise Villatte




